Vendredi 19 juin 2020
Tu as déjà eu cette impression d'être dans un film ?
Tu es là, marchant dans la nature, parfois un peu de musique dans tes oreilles et tout d'un coup, tout semble léger, possible et beau.
Le soleil caresse ta peau, le vent souffle dans tes cheveux, tout ton corps est énergie et vibration comme si tu communiais avec ce qui t'entoures.
Peut-être même qu'une larme coule sur ta joue tellement l'émotion est forte et puissante.
Moi cela m'arrive de plus en plus souvent et aujourd'hui avec intensité.
Je sais maintenant que lorsque cela survient je dois prendre le temps d'observer , d'apprécier et comprendre le message de ces émotions.
Près d'un an après mon retour d'Asie et dans cette période inédite pour tous, je regarde où je suis et où je vais, comme beaucoup d'entre nous.
La vie n'est qu'un éternel recommencement. L'alternance des moments de joie et des moments plus sombres m'est parfois ressentie comme dure ou inéluctable mais pourtant nous avançons toujours plus vers nous-même, j'en ai l'intime conviction.
Je me raccroche souvent à ces mots, qu'une de mes plus précieuses amies m'a dit une fois : "à chaque fois que tu tombes, rappelles-toi que c'est toujours moins bas que la fois précédente". Simple mais terriblement vrai quand tu entames ce chemin sinueux de savoir qui tu es.
Alors même que le doute et l'appréhension demeurent (il y en aura toujours), n'ayons pas peur d'être pleinement nous-même, de nous aligner profondément avec ce qui résonne en nous (lorsqu'on a la chance de le savoir) aujourd'hui.
Le temps, ce cadeau ultime que l'on a, prenons-le avec tout notre coeur.
Alors que tout s'accélère aujourd'hui, je comprends que c'est le moment d'être pleinement moi, sans nuance ou peur.
Accepter, car il n'y a rien d'autre. Avoir confiance, car tout arrive pour une raison.
Suivons notre intuition, écoutons ce qui vibre à l'intérieur et le moment viendra où tout s'alignera pour vous comme pour moi."
"Quand on veut une chose tout l'Univers conspire à nous permettre de réaliser notre rêve."
L'Alchimiste.
Paulo Coelho
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